vendredi 22 juin 2007

Schubert : sonate D 960 pour piano

Atteint d'une maladie incurable, schubert jette ses dernières forces dans l'écriture de deux gigantesques sonates pour piano, la D959 puis la D960. Y transparaissent tour à tour les souvenirs des jours heureux, la mélancolie, et l'abattement.
L'andante de la D960 est un adieu à la vie déchirant, terrible, d'une hallucinante et sombre beauté.
Voilà la version de Brendel. ça dure presque 10 minutes, alors il faut s'assoir, fermer les yeux. Derrière chaque note, Schubert nous crie sa soif de vie, sa colère face à la mort qu'il sait imminente.
A ne surtout pas écouter les soirs de spleen.

1 commentaire:

Scipio a dit…

Et aussi le premier mouvement molto moderato, fiévreux, halluciné, fulgurant, d'une incroyable modernité!