mercredi 7 novembre 2007

La vie des autres

Superbe film allemand, qui vient juste de sortir en DVD. C'est l'histoire d'un sous officier de la Stasi, plutôt très compétent dans son domaine (il est à glacer le sang). Il doit surveiller un couple d'intellectuels (l'un est auteur dramatique, l'autre comédienne). A leur "contact", il finit pas s'ouvrir et découvrir un univers qu'il ne connaissait pas : celui de Brecht, de la culture en général... Je vous laisse découvrir la suite, mais voici la bande annonce et quelques extraits.

lundi 5 novembre 2007

coupe du monde de rugby : un petit bilan s'impose

Que va-t-il rester de cette coupe du monde ? Pas grand chose, du point de vue du jeu en tout cas : les défenses ont pris le pas sur les attaques, et le rugby moderne est devenu un sport de gros baraqués très organisé, voire même cadenassé.
Il nous a manqué les moments de folies dont certaines équipes étaient capables. A force de marteler que la discipline, la rigueur et le combat sont les amis du rugbyman, on a un peu oublié de lui apprendre la fantaisie, la joie de jouer.
Dans ma tête, il ne reste finalement que l'incroyable haka de Kardiff, où all Blacks et Français se sont affrontés du regard dans un moment d'une rare intensité.
Allez, pour le plaisir...


Et puis parce que j'adore Chabal, qui souvent m'a fait hurler de rire... un petit plaquage tout en douceur dont il a le secret. (Aïe...)

l'heure zéro...zéro

Vu hier soir. On est arrivé tout confiant. C'est un film tiré d'un bouquin d'Agatha Christie, avec d'excellents comédiens : François Morel, Laura Smet, Chiara Mastroianni...
C'est l'histoire d'un riche héritier, qui rassemle pour une réunion de famille sa femme (exubérante) et son ex (plus coincée), ainsi que toute une galerie de personnages plus ou mois loufoques.
Mais tout tourne à la tragédie à la suite d'un double meurtre.
On est ressorti déçu : souvent de très belles images, mais un scénario brouillon, des acteurs beaucoup trop théatraux qui en font des tonnes (argh, Laura Smet, qu'est-ce qui lui a pris ??), et pour finir un film faiblard et sans intérêt.
La bande annonce quand même...

fin du samedi matin à l'école


Voici donc la première "grande "réforme de l'école primaire. J'avoue ne pas avoir compris. Tout le monde sait très bien, et depuis longtemps, qu'il y a un gros problème en France avec l'organisation du temps scolaire annuel : trop d'heures de classe par jour (en général 6 heures pour un môme de moins de 10 ans...), trop peu de jours travaillés.
La longue période de vacances d'été est très négative pour les gamins, certaines études ont montré que 50 % des connaissances acquises durant l'année scolaire sont perdues durant ces deux mois de congés. C'est aussi une période néfaste pour les enfants non francophones à la maison, et qui n'entendent le Français qu'à l'école.
Plutôt que de prendre le problème à bras le corps, on préfere passer tout le monde à la semaine de 4 jours.
OK, ça va faire plaisir à ceux qui ont les moyens de partir en week end, et puis aussi aux professionnels du tourisme.
En attendant, ce sont les enfants qui vont y perdre encore, et ça va nuire à la qualité de l'enseignement.
Je ne comprends pas non plus l'absense totale de réaction des enseignants. Il faudra bien un jour qu'on choisisse clairement notre camp : défendre notre métier, nos élèves, nos valeurs, ou regarder notre nombril.

dimanche 4 novembre 2007

Qiu Xiaolong : mort d'une héroïne rouge


Une enquête de l'inspecteur principal Chen, au coeur de la Chine du début des années 90. C'est un peu comme dans les Colombo de la grande époque, on connaît très vite le tueur, il s'agit de le confondre. Mais l'aspect politique de l'affaire rend les choses dangereuses et compliquées.
Ce livre est un vrai bain dans la dure vie quotidienne des Chinois (les difficultés de logement, le travail...) . On y découvre aussi un mode de pensée à la fois très marqué par la tradition (la politesse exacerbée, la vénération des anciens...) mais aussi régi par le poids exorbitant du parti communiste, présent partout, sournois, inquiétant, énorme machine prête à tout pour la "bonne marche" de la révolution.

le visage de Touthankamon


Le visage de Toutankhamon, l'enfant-pharaon au célèbre trésor funéraire, a été révélé au public, dimanche 4 novembre, pour la première fois depuis sa mort il y a plus de 3 000 ans. La momie du pharaon a été déplacée du sarcophage où elle reposait, dans sa tombe, et déposée non loin de là dans une vitrine en plexiglas disposant d'un système de contrôle d'humidité et de température pour la protéger des aléas climatiques et des bactéries apportées par les visiteurs. pharaon que seule une poignée d'experts avaient pu apercevoir jusqu'à présent. Proclamé pharaon à l'âge de neuf ans, Toutankhamon a été rendu célèbre par son trésor funéraire rutilant d'or, notamment le masque de la momie pesant onze kilos en or massif incrusté de lapis-lazulis et de pierres semi-précieuses découvert par le Britannique Howard Carter en 1922.
Source : le monde.fr

jeudi 1 novembre 2007

le travail des enfants en Inde


D'après les ONG présentes en Inde, 60 millions d'enfants seraient employés en toute illégalité dans ce pays. Leur travail représenterait 20 % du PIB de l'Inde.
Les enfants sont recrutés par des intermédiaires qui sillonnent les villages pauvres des Etats de l'est du pays, pour convaincre les familles d'envoyer leur progéniture apprendre un métier "à la ville". Ils reçoivent alors entre 20 et 30 euros et la promesse que les gamins feront fortune. Une fois qu'ils sont partis, les parents n'ont plus de nouvelles.
Il y a pourtant une loi qui interdit cette pratique, mais elle est très peu respectée : Dans la filière textile notamment, les courts délais de livraison et les commandes en flux tendus, imposés par les groupes étrangers, obligent les fournisseurs à sous-traiter une partie de leur production à des ateliers qui échappent à tout contrôle.
Le cas "Gap Kid" (géant américain du prêt à porter) a été révélé dernièrement. Les mômes confectionnant les chemises de cette marque étaient battus à coup de tuyau en caoutchouc à la moindre défaillance, d'autres étaient punis avec des chiffons graisseux enfoncés dans la bouche.... tout ça pour gagner 25 euros par mois quand ils avaient plus de trois ans de travail. d'autres gamins se retrouvaient sans salaire car considérés "en apprentissage".
Au delà de l'horreur de ces traitements, du côté "esclavage déguisé" immonde, on devrait quand même réfléchir un peu plus au rôle que nous jouons, au bout de cette chaîne infernale, en tant que "simple"consommateur.
Dans ce drôle de système mondialisé, des gamins à l'autre bout du monde fabriquent dans des conditions innommables les vêtements ou les chaussures si joliment présentés dans nos magasins chic et proprets.
Il faudrait trouver les moyens de faire pression sur ces grandes sociétés sans scrupule, prêtes à tout pour se faire un maximum de fric. Il faudrait les rendre pénalement responsables de la provenance de ce qu'ils nous vendent, avec des amendes très fortes à la clé. Ne pas hésiter à les boycotter s'il le faut.
Pourquoi pas, comme le proposait Philippe Seguin il y a quelque temps, surtaxer à la douane ce qui provient de pays tolérant encore le travail des enfants, puis se servir de cet argent pour aider ces gamins, les nourir et les scolariser ?
C'est à nous d'imposer un mode de consommation plus respectueux des hommes et de l'environnement.