jeudi 1 novembre 2007

le travail des enfants en Inde


D'après les ONG présentes en Inde, 60 millions d'enfants seraient employés en toute illégalité dans ce pays. Leur travail représenterait 20 % du PIB de l'Inde.
Les enfants sont recrutés par des intermédiaires qui sillonnent les villages pauvres des Etats de l'est du pays, pour convaincre les familles d'envoyer leur progéniture apprendre un métier "à la ville". Ils reçoivent alors entre 20 et 30 euros et la promesse que les gamins feront fortune. Une fois qu'ils sont partis, les parents n'ont plus de nouvelles.
Il y a pourtant une loi qui interdit cette pratique, mais elle est très peu respectée : Dans la filière textile notamment, les courts délais de livraison et les commandes en flux tendus, imposés par les groupes étrangers, obligent les fournisseurs à sous-traiter une partie de leur production à des ateliers qui échappent à tout contrôle.
Le cas "Gap Kid" (géant américain du prêt à porter) a été révélé dernièrement. Les mômes confectionnant les chemises de cette marque étaient battus à coup de tuyau en caoutchouc à la moindre défaillance, d'autres étaient punis avec des chiffons graisseux enfoncés dans la bouche.... tout ça pour gagner 25 euros par mois quand ils avaient plus de trois ans de travail. d'autres gamins se retrouvaient sans salaire car considérés "en apprentissage".
Au delà de l'horreur de ces traitements, du côté "esclavage déguisé" immonde, on devrait quand même réfléchir un peu plus au rôle que nous jouons, au bout de cette chaîne infernale, en tant que "simple"consommateur.
Dans ce drôle de système mondialisé, des gamins à l'autre bout du monde fabriquent dans des conditions innommables les vêtements ou les chaussures si joliment présentés dans nos magasins chic et proprets.
Il faudrait trouver les moyens de faire pression sur ces grandes sociétés sans scrupule, prêtes à tout pour se faire un maximum de fric. Il faudrait les rendre pénalement responsables de la provenance de ce qu'ils nous vendent, avec des amendes très fortes à la clé. Ne pas hésiter à les boycotter s'il le faut.
Pourquoi pas, comme le proposait Philippe Seguin il y a quelque temps, surtaxer à la douane ce qui provient de pays tolérant encore le travail des enfants, puis se servir de cet argent pour aider ces gamins, les nourir et les scolariser ?
C'est à nous d'imposer un mode de consommation plus respectueux des hommes et de l'environnement.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour, je sui une jeune fille de 14 ans.Je suis venu sur ce blog par hasard.j'ai besoin d'informations sur le travail des enants en Asie, pour une rédaction.ET je trouve aussi immonde tout ce quel'on fait subi à ces enfants. meri pour votre blog

Anonyme a dit…

désolé pour les fautes d'ortographe. Mon clavie me fait des misères =) la cause des enfants qui travaillent me touche