mardi 25 septembre 2007

l'île aux fleurs

Réflexion féroce sur la mondialisation et l'absurdité du système capitaliste.
L'idée est de suivre le chemin tortueux d'une tomate, de son lieu de production à son statut de déchet "recyclé", tout en s'autorisant un certain nombre de digressions sur le statut d'humain.
Ce documentaire brésilien à l'humour très très noir et au cynisme ravageur date un peu (1973 je crois), mais l'analyse de fond est très juste...et terrible.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La réalité du monde est encore restée aussi désastreuse. L'indifférence face à cela est aussi cruel que le système capitaliste. La somme des toutes ces indifférences de l'Occident verrouille encore davantage ce système.
Nous pratiquons au mieux l'auto-production "agricole" et le troc même, Olive et moi, pour avoir à faire le moins possible à cet argent "sale".
La dictature du capitalisme n'a besoin que de notre dépendance à l'argent pour encourager son abus de pouvoir. Les "capitaux", ce sont des armes de destruction massive : planqués dans les banques, investis dans des immeubles qui ne servent à personnes et des armes pour des armées sanguinaires, elles affament, laissent la misère, la maladie et la barbarie décimer des populations.

Ce documentaire est une indispensable piqûre de rappel de cet état de fait.

Biz